Femmes écrivains, compléments

Colette et les Claudine

Claudine à l''école, 1900; Claudine à Paris, 1901; Claudine en ménage, 1902; Claudine s'en va, 1903
Les Claudine, que Colette rédigeait sous la férule de son premier époux, Willy, lui vaudront sa première célébrité, d’autant que le théâtre s’empara du personnage de Claudine, l’ingénue rebelle. La Maison de Claudine, plus autobiographique, et un chef-d’œuvre, suivra en 1922.

Lectures conseillées
Dominique Bona, Colette et les siennes, Grasset ; Nicole Ferrier-Caverivière, Colette l’authentique, PUF.

Simone de Beauvoir, L'invitée

L’Invitée, Gallimard, 1943. Folio. Le premier roman de Simone de Beauvoir, qui n’eut pas le succès des Mandarins (1954, prix Goncourt), s’inspire du libre ménage à trois que Jean-Paul, Simone et Olga K. formaient alors. Une réflexion sur la liberté y est proposée.

Lectures conseillées
Geneviève Gennari, Simone de Beauvoir, Editions universitaires, 1959 ; Serge Julienne-Caffié, S. de B., Gallimard, 1966.

Edith Wharton The House of Mirth

The House of Mirth, 1905, première publication en France en 1908 sous le titre Chez les heureux du monde, trad. de Charles Du Bos, Paris Plon-Nourrit et Cie. Gallimard, coll. « L’imaginaire ».

Immédiatement admiré de Henry James, de Paul Bourget, ce roman peint avec une cruauté implacable les mœurs de l’aristocratie new-yorkaise des années 1900 et le drame d’une jolie fille à qui ne manque que l’argent.

Lecture conseillée
Anne Ullmo, Anne Ullmo, Edith Wharton : la conscience entravée, Belin, 2001

Françoise Sagan, Bonjour tristesse

Bonjour tristesse, Paris, Julliard, 1954. Pocket.
Françoise Quoirez n’avait que dix-huit ans ; son père lui enjoint de signer son livre d’un pseudonyme ; son premier roman, signé donc Sagan, obtient le prestigieux Prix des critiques et est salué par François Mauriac dans Le Figaro. Un scandale, et, tout de suite, la gloire. Otto Preminger tourne le film en 1958 avec dans le rôle de Cécile la très jeune Jean Seberg, elle aussi tout de suite lancée.

Lectures conseillées
Gérard Mourgue, Françoise Sagan (précédé de) Le secret de Françoise Sagan, Ed. Universitaires, 1959 ; Pol Vandromme, Françoise Sagan ou l’Élégance de survivre, Paris, éd. Régine Deforges, 1977 ; rééd. Le Rocher, 2002.

Christine de Rivoyre: L'alouette au miroir, 1955

Jeune journaliste, à la veille d’entrer à Marie-Claire, Christine de Rivoyre connaissait le milieu de la danse, Roland Petit, Jean Babilée ; elle en tire un roman que son ami Michel Déon fait éditer en 1955 chez Plon. Succès auprès des écrivains, que dépassera celui de La Mandarine auprès du grand public, (1957). Une belle carrière s’ouvre (Le Petit matin, Boy, Belle alliance, etc.)

Boy et Racontez-moi les flamboyants, largement autobiographiques, éclairent la jeunesse de Christine de Rivoyre

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