L'Affaire Dreyfus compléménts

Anatole France et l’antisémitisme : un témoin engagé dans l’Affaire Dreyfus (1894-1906)
Anatole France, académicien (1896), prix Nobel de littérature (1921), fut un intellectuel qui prit position dans l’Affaire Dreyfus à la fois comme romancier (à travers l’histoire contemporaine et son héros qu’il considère comme son double, à savoir le professeur Bergeret) et comme citoyen (témoin au procès Zola, pétition en faveur du Colonel Picard et meeting).
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Léon Blum ou l’itinéraire passionnant d’un juif de la république 1872-1950
Léon Blum, né en 1872, issu d’une famille assimilée de juifs d’Alsace, brillant élève, fut d’abord critique littéraire (Revue Blanche) avant d’être conseiller d’Etat et s’engager en politique à la suite de Jaurès pendant l’Affaire Dreyfus. Il devint le chef emblématique d’un socialisme moderne (Front Populaire avec les accords Matignon de juin 1936) ; éprouvé par ce semi échec, son emprisonnement sous Vichy et sa déportation à Buchenwald, il soutint la IVème République d’un magistère moral fort et puissant.
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Georges Clémenceau ou l’itinéraire mouvementé du Tigre de Vendée 1841-1929
Vendéen pure souche, républicain et anticlérical, il fut d’abord médecin pendant la Commune et maire de Montmartre ; député du Var, il se fit la réputation de « tombeur de ministères » (Gambetta, Ferry). Après une longue période de désert, il rebondit grâce à l’Affaire Dreyfus et à son activité débordante de journaliste. Ministre de l’intérieur en 1906 à 65 ans, créateur des « brigades du Tigre », il fut rappelé en 1917 par Poincaré qui le détestait et deviendra « le Père la Victoire ».
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La Ligue des Droits de l’Homme : sa création, ses combats (anciens et actuels)
C’est l’Affaire Dreyfus qui fut l’épisode fondateur (le paradigme) à l’occasion du procès Zola sous l’impulsion du sénateur Ludovic Trarieux en février et juin 1898.

Au 20ème siècle, elle soutint de grands combats et réunit de grands combattants : pour les droits sociaux avec Francis de Pressensé ; combats pour le droit des femmes sous l’impulsion de Victor Basch et de Séverine ; luttes pour la décolonisation avec Daniel Meyer ; etc.
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Séverine de son vrai nom Caroline Remy (1855-1929) ou le parcours d’une frondeuse
Il faut toujours dire la vérité : ultime parole de Caroline Rémy, dite Séverine, qui s’éteignit à Pierrefonds en 1929.
Elle fut tour à tour l’une des premières femmes journalistes (le cri du peuple, le Gil Blas, la Fronde). Elle fut tour à tour combattante des droits de l’homme, visionnaire féministe, libertaire et antimilitariste : elle défendit ainsi aussi bien l’anarchiste Vaillant que le capitaine juif Alfred Dreyfus.
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Maurice Barrès (1862-1923 ou la vie et l’engagement « prince de la jeunesse »
Maurice Barrès fut tout à tour un Dandy, un écrivain brillant et distancié, surnommé « le prince de la jeunesse » (les déracinés, la colline inspirée) ; il s’engageât très tôt en politique d’abord anarchiste puis député boulangiste de Nancy, il fut aussi profondément anti-dreyfusard (membre actif de la patrie française) et très nettement nationaliste. Sa fin de vie fut marquée par l’Orient et sa passion pour Anna de Noailles.
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